mardi 16 septembre 2014

Remaniement gouvernemental au Tchad : et si le président Deby écoutait un temps soit peu sa population



Le Tchad demeure un pays très instable de part son gouvernement. A moins de douze mois de sa nomination le gouvernement de l’ancien professeur du lycée technique commercial Kaleubé Pahimi a été remanié deux fois.la première fois pour faire pour débarquer l’avocat Jean Bernard Padaré , impliqué dans une affaire louche de détournement de fonds. Celui du jeudi dernier pour éjecter un autre juriste le trublion Béchir Madet  qui avait remplacé Bernard Padaré.
Trop d’encre ont coulé cette fois –ci pour dénoncer cette pratique assez peu orthodoxe dont malheureusement les gouvernants tchadiens nous ont habitués. Notamment celui du brillantissime éditorialiste Ahmad Maikala.  Cette fois-ci encore le président Déby a raté le casting pourrons nous affirmer clairement. Et c’est là ou on se demande véritablement s’il écoute son peuple, ou s’il fait simplement le jeu des vautours qu’ils entourent ?
Le problème de la justice chez nous est réel, pour reprendre bonnement le pamphletiste Makaila. Alors pourquoi mettre hors jeu, l’administrateur évidement de ce secteur qui veut l’assainir ? et comment expliquer son remplacement par un autre tout aussi décrié par la population pour ses piètres prestations lors des manifestations de zakouma ? et pourquoi l’entrée au gouvernement d’une toute nouvelle baladeuse mannequin, n’ayant pas les beaux jours de la commune de N’djaména au gouvernement quand on sait qu’elle est du même terroir que le trublion homme généreux Madet ?Cette nomination vient conforter la géopolitique sinon la politique de l’équilibre régional pratique depuis l’avènement du pouvoir MPS eu Tchad. Première conséquence la compétence et le mérite délaissé au profit des chefs de canton, de race, de file etc … cerise sur le gâteau, la mal gouvernance, le  clientélisme etc …

Quelle leçon en tirée ?

Deby a habitué à ses serviteurs le zèle. Comme pour le maintenir garder leurs postes, tous font leur travail excessivement. La preuve c’est qu’il le cite là ou il ne le faut pas, et bien sûr dans une ambiance de folklore. Les Padaré, Bachir, Madet lui-même ont appris à leurs dépens. Tout le monde le sait aujourd’hui que être nommé ministre au Tchad, n’est jamais un fait ordinaire, relevant de la compétence et de l’amour à servir sa patrie. Mais plutôt le fruit des réseaux, des charlatans, et des maîtres chanteurs.


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