Le Tchad demeure un pays très
instable de part son gouvernement. A moins de douze mois de sa nomination le
gouvernement de l’ancien professeur du lycée technique commercial Kaleubé
Pahimi a été remanié deux fois.la première fois pour faire pour débarquer l’avocat
Jean Bernard Padaré , impliqué dans une affaire louche de détournement de
fonds. Celui du jeudi dernier pour éjecter un autre juriste le trublion Béchir
Madet qui avait remplacé Bernard Padaré.
Trop d’encre ont coulé cette fois
–ci pour dénoncer cette pratique assez peu orthodoxe dont malheureusement les gouvernants
tchadiens nous ont habitués. Notamment celui du brillantissime éditorialiste Ahmad
Maikala. Cette fois-ci encore le
président Déby a raté le casting pourrons nous affirmer clairement. Et c’est là
ou on se demande véritablement s’il écoute son peuple, ou s’il fait simplement
le jeu des vautours qu’ils entourent ?
Le problème de la justice chez
nous est réel, pour reprendre bonnement le pamphletiste Makaila. Alors pourquoi
mettre hors jeu, l’administrateur évidement de ce secteur qui veut l’assainir ?
et comment expliquer son remplacement par un autre tout aussi décrié par la population
pour ses piètres prestations lors des manifestations de zakouma ? et
pourquoi l’entrée au gouvernement d’une toute nouvelle baladeuse mannequin, n’ayant
pas les beaux jours de la commune de N’djaména au gouvernement quand on sait qu’elle
est du même terroir que le trublion homme généreux Madet ?Cette nomination
vient conforter la géopolitique sinon la politique de l’équilibre régional
pratique depuis l’avènement du pouvoir MPS eu Tchad. Première conséquence la
compétence et le mérite délaissé au profit des chefs de canton, de race, de
file etc … cerise sur le gâteau, la mal gouvernance, le clientélisme etc …
Quelle leçon en tirée ?
Deby a habitué à ses serviteurs
le zèle. Comme pour le maintenir garder leurs postes, tous font leur travail
excessivement. La preuve c’est qu’il le cite là ou il ne le faut pas, et bien
sûr dans une ambiance de folklore. Les Padaré, Bachir, Madet lui-même ont
appris à leurs dépens. Tout le monde le sait aujourd’hui que être nommé
ministre au Tchad, n’est jamais un fait ordinaire, relevant de la compétence et
de l’amour à servir sa patrie. Mais plutôt le fruit des réseaux, des charlatans,
et des maîtres chanteurs.
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