C'est une lettre ouverte que nous adressons e fin de cette année au sénile Jacques Chirac pour sa fondation de lutte contre les faux médicaments dont la dernière manifestation s'est ténue à Cotonou. Oubliant tous ses amis Pierre Falcone, Bob Denard et autres "spécialistes de l'Afrique" qui ne font pas sourire, il fait son comming out avec un projet que nous qualifions purement de saugrenu.
N’Djaména le 14 Novembre 2009
Lettre ouverte à son Excellence Jacques Chirac,
ancien président de la république française
Excellence,
J’ai appris avec
beaucoup de plaisir la création de votre fondation dont les objectifs sont de
lutter contre la prolifération des faux médicaments, en Afrique et aussi à
l’octroie des prix aux personnalités africaines. Je voudrais avant tout vous en
féliciter.
Pourtant, excellence,
vous qui avez consacré toute votre jeunesse à servir votre pays, ne pensez vous
pas qu’il n’est pas temps de prendre votre retraite qui à notre connaissance
bien méritée pourtant.
Et pourquoi l’Afrique
vous intéresse tant ? Pour vouloir
excusez moi le lui consacré votre vieillesse. Quand on sait en Afrique
les vieilles personnes comme vous sont invalides, et pour vous européen à qui
la retraite à du sens ?
Vous conviendrez avec
moi qu’après 21 siècles de notre ère, il n’y a que l’occident qui soit connu
pour sa philanthropie, son humanisme et son humanitaire.
Excellence je
m’insurge contre votre idée que je qualifie de drôle pour la simple raison que
ce à quoi vous avez le reste de os jours est pour les africains inconnu sinon
insignifiant. Excellence, vous qui étiez à la tête d’une république comme la France,
vous devriez savoir plus que quiconque que la faim, la pauvreté, la sécheresse,
les kalachnikovs, le sida la liste est loin d’être exhaustive tuent plus que
tout autre mal en Afrique. Vous diriez certainement que vous n’êtes pas le seul
humaniste et faiseur de bien. Mais j’en suis certain d’une chose c’est que
votre fondation, vous l’avez crée par pitié pour les africains, et aussi parce
que vous êtes convaincu que le continent africain demeure encore faiseur des
bienfaiteurs de tout genre et des impunis souvent en mal de popularité.
Comprenez là ma tristesse.
Au moment ou partout
on dénonce ses pratiques et prône en maintenant la rupture. Mais sachez qu’à
certains moments de la vie les choses doivent changer non pas dans le sens de
la domination et de l’asservissement comme vous le concevez mais plutôt dans le
sens de la dignité et de la légalité des hommes. Ami des dictateurs du monde,
vous oubliez pourtant, mais je vous en rappelle. Au moment ou vous commanditez
des coups d’état, organiser les trafics d’armes, avez pris la peine de
réfléchir sur ses décisions
Aguidé Trésor,
Citoyen tchadien
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