lundi 17 octobre 2011

Non à un afrocentrisme béat

 L'Afrique va mal, très mal , je ne suis pas le seul à le reconnaître. Et c'est sur le dos  des combats individuels qui permette la prise de l'accenseur social et d'autres égoïsmes. Certains  intellectuels aux ordres des hommes d'Etat tentent à chaque fois que leurs pays se trouvent dans une instabilité socio-économique et culturelle à indexer l'occident. Combien sont - ils , je ne sais plus exactement.Ces africains de Ouagadougou, d'Abidjan,de N'djaména et j'en passe , consacre plus de leur temps à penser que un délestage récurrent dans leurs capitales est du à une décision prise au congrès de l'UMP,à l'Elysée ou encore au congrès Américain.
Koffi Yamgane lors d'un forum à Ouagadougou et répondant évidemment à un journaliste burkinabé sur son rôle dans le parti socialiste français disait en substance :
"Il faut qu'on arrête de penser dans les rues de Ouagadoudou que les décisions qui concernent le Burkina Faso sont prises au parti socialiste ou à l'Elysée."
Le printemps arabe et la crise ivoirienne ont permis des spéculations de tout genre, prostitués intellectuels , fidèles des fidèles des dernières heures, militants convaincus. De ces événements deux choses nous ont marqué.
La première c'est cette forme de prise de conscience enfin. Celle qui conduit le premier ministre de Ben Ali, Mohammed Ghannouchi à pleurer et en  affirmant  urbi et orbi qu'au de temps du président déchu , il avait peur comme tout le monde. Pour une fois les caciques, les faucons et quel autre mauvais noms leur donnés , des partis au pouvoir en Afrique n'ont pas surtout pas cette nuit fermé l'oeil.
La deuxième , c'est le fait que ses événements ont exposé notre ignorance s'agissant notamment des nos institutions.
L'indomtaple Gaston Kelman, s'en prenait de façon virulente au pauvre Venance Konan qui d'ailleurs piégé par les politiques de son pays a fini par prendre partie, oubliant complètement les règles les plus élémentaires du métier qu'il exerce. La suite est connue, il a fini lui par tourner son rêve de toujours en réalité. Celui d'accéder à la tête de Fraternité Matin, quotidien gouvernemental Ivoirien auquel il a fait toute sa carrière.
Comme quoi , nos amis ennemis d'Etat sont encore nombreux et visibles de plus en plus au magreb et au sud du Sahara. Il suffit juste de regarder le feuilleton Abdoulaye Wade pour en découvrir davantage.

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