Coup de théâtre au Tchad , le premier député fédéraliste non voyant au Tchad Béral Mbaikoubou dit le grand a rallié le camp le présidentiel. Dans une conférence de presse très médiatisée reprise en boucle par la télévision nationale, l'honorable dit vouloir soutenir la candidature du président Idriss Déby Itno, et que c'était une position personnelle.
Qu'est - ce qui peut expliquer un tel revirement ? surtout quant on connait un peu la prise de position et l'engagement de cet ancien porte étendard des non voyants tchadiens sur les questions nationales.
Aujourd'hui aucun mobile assez pertinent nous permet d'expliquer véritablement le comportement du député du MPTR. Mais quelques hypothèses nous permettent d'analyser le revirement de ce citoyen passé par la grâce des électeurs du sixième arrondissement de N'djaména il y a quelques années au parlement qu'il avait qualifié plutôt du parlement des moutons.
Qu'est - ce qui peut expliquer un tel revirement ? surtout quant on connait un peu la prise de position et l'engagement de cet ancien porte étendard des non voyants tchadiens sur les questions nationales.
Aujourd'hui aucun mobile assez pertinent nous permet d'expliquer véritablement le comportement du député du MPTR. Mais quelques hypothèses nous permettent d'analyser le revirement de ce citoyen passé par la grâce des électeurs du sixième arrondissement de N'djaména il y a quelques années au parlement qu'il avait qualifié plutôt du parlement des moutons.
Béral Mbaikoubou a t-il pensé à sa postérité?
A cette question rien n'est moins sûr. Imaginer un tel homme dans une telle posture , nous n'en revenons toujours pas. Celui qui aura tout dit sur le système actuel l'a regagné sans nous dire si ces revendications ont été satisfaites."Seuls les imbéciles ne changent pas" nous dira t-on?
Mais jusqu'à preuve du contraire, nous pensons vivement que cette décision n'est avant motivée que par des basses besognes matérielles qui nourrissent toujours et malheureusement nos hommes publics dans ce pays ou l'envol semble de plus en plus compromis.
Beral Mbaikoubou n'est pas seulement non voyant. Il n'est pas seulement député de son pays. Aussi depuis quelques années il est devenu un père, oui de deux jolies fillettes aussi qui vivent en dehors de 1284.000 m². Alors depuis aussi qu'il a rejoint le parlement des moutons comme il aime si bien qualifié l’hémicycle tchadien , ses responsabilités sont devenues nombreuses. La législature actuelle tendant à sa fin , et étant élu sous la bannière d'un minuscule parti de circonstance, l'on comprend bien la motivation de Béral Mbaikoubou à se repositionner pour assurer la pitance à ses rejetons. Et surtout à maintenir un niveau de vie auquel il a accéder.
Une minute honorable, et si tout le monde faisait comme comme vous.
Mais jusqu'à preuve du contraire, nous pensons vivement que cette décision n'est avant motivée que par des basses besognes matérielles qui nourrissent toujours et malheureusement nos hommes publics dans ce pays ou l'envol semble de plus en plus compromis.
Beral Mbaikoubou n'est pas seulement non voyant. Il n'est pas seulement député de son pays. Aussi depuis quelques années il est devenu un père, oui de deux jolies fillettes aussi qui vivent en dehors de 1284.000 m². Alors depuis aussi qu'il a rejoint le parlement des moutons comme il aime si bien qualifié l’hémicycle tchadien , ses responsabilités sont devenues nombreuses. La législature actuelle tendant à sa fin , et étant élu sous la bannière d'un minuscule parti de circonstance, l'on comprend bien la motivation de Béral Mbaikoubou à se repositionner pour assurer la pitance à ses rejetons. Et surtout à maintenir un niveau de vie auquel il a accéder.
Une minute honorable, et si tout le monde faisait comme comme vous.
Béral a-t-il subi des pressions? A-t-il pris goût au confort et aux avantages que lui confère sa nouvelle fonction? A-t-il renié ses convictions? Toutes ces interrogations sont celles qui nous viennent à l'esprit, chaque fois que dans le camp des indignés, une icône retourne casaque et rejoint la mangeoire. L'on doit peut-être aussi se demander pourquoi ces revirements spectaculaires? Peut-être parce que la mayonnaise de l'indignation ne prend pas dans ce Tchad des moutons où courber l'échine et tendre la main semble être le sport le mieux partagé des élites! Alors, gardons nous de crier haro sur cet homme peut-être las de crier ''suivez-moi'' sans que personne ne le suive. Le changement, la révolution ne se font pas qu'avec un individu. Ce doit être des mouvements de masse, des lames de fonds qui renversent les remparts de l'oppression. Les Tchadiens doivent cesser de faire leurs révolutions par procuration. Il faut bouger, faire tomber les lignes. Le pauvre Béral, quant-à lui souffrira de ce que sa conscience et son ego (à la hauteur de sa grande gueule), ne manqueront pas de lui rappeler. Mais il ne lui est pas interdit de se ressaisir...
RépondreSupprimerBéral a-t-il subi des pressions? A-t-il pris goût au confort et aux avantages que lui confère sa nouvelle fonction? A-t-il renié ses convictions? Toutes ces interrogations sont celles qui nous viennent à l'esprit, chaque fois que dans le camp des indignés, une icône retourne casaque et rejoint la mangeoire. L'on doit peut-être aussi se demander pourquoi ces revirements spectaculaires? Peut-être parce que la mayonnaise de l'indignation ne prend pas dans ce Tchad des moutons où courber l'échine et tendre la main semble être le sport le mieux partagé des élites! Alors, gardons nous de crier haro sur cet homme peut-être las de crier ''suivez-moi'' sans que personne ne le suive. Le changement, la révolution ne se font pas qu'avec un individu. Ce doit être des mouvements de masse, des lames de fonds qui renversent les remparts de l'oppression. Les Tchadiens doivent cesser de faire leurs révolutions par procuration. Il faut bouger, faire tomber les lignes. Le pauvre Béral, quant-à lui souffrira de ce que sa conscience et son ego (à la hauteur de sa grande gueule), ne manqueront pas de lui rappeler. Mais il ne lui est pas interdit de se ressaisir...
RépondreSupprimerMerci pour cette brillante analyse qui j'espère éclairera davantage les lanternes de ceux qui pensent qu'on s'en prend à Béral.
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