jeudi 30 mai 2013

Journalistes incarcérés au Tchad, un pays qui va mal.

 Alors qu'on ne cesse de le clamer haut et fort que la liberté de la presse reste le baromètre de la démocratie, au Tchad depuis quelque temps les autorités tentent de faire croire à autre chose. Le tout puissant Idriss Déby Itno aurait lui même dit tout haut par le passé que les journalistes avaient tous dit sur lui. Et pourtant le quatrième pouvoir continue toujours à payer le plus lourd tribut.
Il ne se passe pas des jours ou on enregistre des cas de  journalistes intimidés, tabassés, emprisonnés. Ce qui laisse croire que la liberté d'opinion dans ce pays n'est pas pour demain.
C'en est de trop , pour reprendre ce titre de la une du bi- mensuel Abba garde dont le directeur de publication Moussaye Avenir de la Tchiré s'est vu jéter à la maison d'arrêt amsinéné de n'djaména. Il croupit depuis bientôt un mois au côté de son frère de la radio gouvernementale Eric Topona qui lui est impliqué dans tout une autre affaire.
C'en n'est de trop revenons en. Cet titre une de Abba Garde, constate simplement l'assassinat crapuleux du professeur Nomaye Madana, pas les moindre que compte le pays, directeur du centre nationale de curricula (CNC) un organe chargé de l'élaboration des manuels pédagogiques, par des individus non identifiés qui ont dans la foulée emporté son véhicule de fonction. Évidemment que l'assassinat de cette étoile, le plus diplômé de ce pays  en sciences de l'éducation a encore  réveillé plus d'un tchadien. Non pas sur l'incapacité du régime Déby a assuré la sécurité des tchadiens mais surtout le confrère de  s'interroger sur les assassinats politiques depuis 90 année de prise de pouvoir par le MPS au Tchad.

Où sont passés les syndicats des journalistes tchadiens?

 Dans cette chasse aux sorcières, fort est de constater la non implication des l'union des journalistes pour défendre la cause de leurs homologues,dont la santé de l'un commence par se dégrader. Il est temps que les journalistes  s'organise en syndicats pour en même temps défendre la profession et les intérêts qui vont avec comme on le retrouve  ailleurs dans d'autres pays. Car l'union semble être  beaucoup plus de l'entente , qu'une véritable corporation. Et c'est pour cette raison qu' il est temps de se doter dans différentes corporations et syndicats  capables de les protéger au besoin. 
En attendant , les libérations de ce deux journalistes nous croyons  comme disait Abraham Lincoln qu'on peut tromper une partie du peuple un moment mais, pas tout le peuple tout le temps.
          
                                                                                              
                                                                                                            Trésor Djeptarlem





 

lundi 25 mars 2013

Centrafique, quand Bozizé fuit comme un rat

Qui tue par l'épée périra par l'épée. Cet adage populaire dit tout car le despote Bozizé putschiste du 23 mars 2003 , n'a pas pu résister à la force de feu de la coalition Séléka. Jusque là rien n'indique encore dans quel terrier il se cache.
Ironie de l'histoire, dix ans jour pour jour après cette forfaiture, Il prend la fuite aussi dans la matinée du dimanche en présence des forces de la FOMAC et d'autres groupes qui étaient là pour assurer sa sécurité comme pour son prédécesseurs. L'histoire édifie certes mais disons qu'à bon entendeur salut.

Par Jean Marien Derlem

En réalité qui est donc ce monsieur?

L'impérialisme que vit les pays africains avec les dictatures de l'intérieur permettent ainsi de hisser au devant des projecteurs ce genre d'hommes sortis de nul part. Ce militaire officier supérieur par la force des choses est une marque purement de l'ancienne puissance colonisatrice. Le choix porté sur lui pour faire le sale boulot de coup d'état n'est pas du hasard.
Egalement cet homme est réputé être celui qui a introduit la violence en Centrafrique , avec ses nombreuses coups de force manqués qui par la suite devient une rébellion pour enfin plonger les population du nord de ce pays dans une paupérisation et une insécurité inimaginable.

Quel avenir politique pour Bozizé.

Les attentes des centrafricains et des Tchadiens semblent être on ne peut plus claire , car seule la traduction de cet homme devant la CPI peut soulager les victimes. les enlèvements des enfants tchadiens de Sarh , cette ville tchadienne frontalière de la RCA ou il s'était réfugié pour organiser sa résistance. De nombreux enfants de Doyaba  un quartier populaire de la ville  de la ville de Sahr en ont fait les frais.
Aujourd'hui les parties se constituent pour saisir la CPI pour enlèvement et enroulement des enfants tchadiens.